Le montage en “Flat”

Le plus commun: les roues sont toutes de même diamètre, elles sont toutes en contact avec le sol pendant la poussée. La prise d’appui (sur les 4 ou 5 roues) est maximale et donc, vos efforts sont restitués de manière optimale. Ce montage est le plus utilisé par les patineurs qui font des longues distances ou des balades, tout simplement.

Le montage en “Banane”

A partir d’une platine prévue pour le montage d’origine en “Flat”, on remplace les 2 roues des extrémités par des roues de diamètre inférieur (l’écart entre les petites et grandes roues varie suivant sa pointure et sa taille. La moyenne est de 4mm, le minimum est de 2mm et le maximum est de 8mm). Seul 2 à 3 roues sont en contact avec le sol et donc, on gagne en maniabilité, on perd en vitesse de pointe et dans la transmission de la poussée. Cette configuration est destinée aux slalomeurs, danseurs… pas mal aussi dans la circulation.

Le montage en “High Low”

Plus on patine vite, plus on accélère, plus on se penche en avant… Cette configuration permet d’augmenter la réactivité du patin. Le principe est simple, 2 grandes roues à l’arrière, 2 plus petites à l’avant ce qui crée un déséquilibre vers l’avant qui favorise les démarrages rapides, les accélérations, les changements de direction… Doit être couplé avec un châssis court pour augmenter la maniabilité. Ce montage est destiné aux hockeyeurs et aux free-riders.

Le montage en “High low - Banana”

Destiné aux pros - De l’arrière à l’avant, on a une roue de 78mm, une de 80, une de 76 et une de 74. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un montage “casse-gueule” qui permet une grande réactivité et maniabilité mais, causant un grand déséquilibre (débutants, s’abstenir). Ce montage facilite grandement les slides et donc, s’adresse à un public plus free-riders.